Paris / 10 juin / Conférence sur les disparitions politiques

29042017

Appel à la Conférence sur les disparitions politiques
10 juin 2017 à 14 heures
Bourse du Travail
3 rue du Château d’Eau Paris 10ème

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La disparition est une forme spéciale de violence de l’Etat contre le Peuple. Une des choses les plus cruelles pour les familles de disparu-e-s est de ne pas savoir où sont leurs êtres chers, s’ils sont encore en vie ou morts. La disparition est un terrorisme d’Etat. En général, les victimes sont torturées et assassinées. Leurs cadavres sont le plus souvent cachés ou détruits.

Sur tous les continents les aspirations à une vie libre et humaine, les luttes de résistance de celles et ceux qui survivent à l’oppression, à l’exploitation, à la misère, sont réprimées par des Etats totalitaires ou prétendument démocratiques.

Par les disparitions, lors de gardes à vue ou d’enlèvements, les états non seulement font en sorte d’éradiquer toute résistance, mais encore de terroriser les proches des militant-e-s et la société tout entière.

Il faut que cessent ces gardes à vues, ces enlèvements, ces disparitions forcées, ces violences et cette répression.

Cette Conférence va accueillir des proches de disparu-e-s, des militant-e-s des droits humains attachés à la démocratie et à la liberté en provenance des différents continents.

Le sort des disparu-e-s doit être mis en lumière par tous ceux qui, vivant encore, veulent que la réalité enfin apparaisse au grand jour. Pour que ces vies ne soient pas perdues en vain, il faut dénoncer et combattre ces crimes commis par les Etats contre les Peuples.

Premiers signataires : ICAD FRANCE (Comité international contre les disparitions forcées et la torture), SKB, ACTIT, HDK, CSPB (Comité de solidarité avec le Peuple Basque – Paris), ROC/ML, Collectif solidarité pour la lutte de Pérou, une proche de disparu de Colombie, les révolutionnaires de Chili et d’Argentine.




Semaine de solidarité avec les prisonnier.e.s politiques

20042017

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INFOS EUSKAL HERRIA AVRIL 2017

14042017

Découvrez notre dernier numéro de INFO EH en PDF avec ce lien :

fichier pdf INFO EH 201704 A5

Depuis le 20 octobre 2011, date à laquelle ETA  a annoncé sa décision de mettre fin à son activité armée, le conflit n’a pas disparu pour autant.  D’abord parce que les causes de ce conflit, et en premier lieu la nécessité impérative pour le Peuple Basque d’accéder à la liberté du choix de son devenir politique et social en tant que peuple souverain n’est pas satisfaite. Ensuite parce que les Etats espagnols et français ont jusqu’à présent feint de mener une lutte contre une « organisation terroriste » ce qui leur permettait de bafouer sans retenue les règles du droit international, de leurs propres lois, et d’ignorer – le mot est faible – les droits humains.

Près de 340 prisonnières et prisonniers politiques basques dont 75 dans l’Etat français sont dispersés en application de la politique pénitentiaire décidée par Madrid et Paris pour punir encore davantage non seulement les prisonnières et les prisonniers mais aussi leurs familles et leurs proches. Outre le coût exorbitant que ces voyages représentent, la route des prisons a causé de nombreuses victimes. Des dizaines de prisonniers gravement malades devraient être, pour le moins, en liberté conditionnelle pour pouvoir simplement être soignés. Mais depuis 2011 au lieu de s’être assouplies, les conditions de détention se sont aggravées pour les militant-e-s basques otages des Etats espagnols et français.

ETA s’est engagé sur la voie de son désarmement dès l’annonce de la fin de son activité armée mais les Etats espagnols et français ont tout fait pour empêcher un désarmement ordonné et vérifié par des représentants de la communauté internationale Des membres de la commission internationale de vérification qui avaient reçu des armes et munitions neutralisées des mains de membres d’ETA en janvier 2014 ont été convoqués à Madrid. En décembre 2016 des membres de la société civile basque ont entrepris à Louhossoa, au Pays Basque Nord, de neutraliser une partie de l’arsenal de l’ETA. Ils ont été arrêtés et bien que remis en liberté sont encore poursuivis. Ils sont devenus les premiers artisans de la paix.

Le 8 avril 2017 les artisans de la paix étaient des milliers. ETA a confié à la société civile basque le désarmement de son organisation. Avec la participation de représentants de la communauté internationale, de la LDH, et de la plupart des organisations politiques du Pays Basque, c’est le Peuple Basque qui a permis de franchir cette étape du désarmement. Ce n’est pas la fin d’une lutte, qui doit nous conduire à la libération de toutes et tous les prisonnier-e-s politiques basques, et à la conquête du droit de décider de notre avenir.

ETA n’est plus une organisation armée. Pourtant il subsiste une violence armée, celle des Etats  espagnols et français qui nient le conflit politique en réprimant les militants qu’ils définissent comme des terroristes. Cependant, le 8 avril 2017 pour la première fois depuis longtemps le gouvernement français a commencé à s’engager dans une voie différente. Bien sûr, le Premier ministre français a réaffirmé la qualité et l’étroitesse des relations judiciaires et  policières entre les deux Etats, mais en collaborant à l’initiative des artisans de la paix contre l’avis des autorités de Madrid, il ouvre la possibilité d’aborder les sujets refusés jusqu’à maintenant et en premier lieu celui des prisonnières et des prisonniers politiques basques. La mobilisation large sur cette question réalisée au Paix Basque Nord ne doit pas faiblir, elle doit s’amplifier, et isoler Madrid de la communauté  internationale, pour arracher l’indispensable, donc pas impossible, ramener tous nos militants à la maison.




Ne laissons pas Oier Gomez mourir en prison !

12042017

Conférence de presse de Sare et Bagoaz le 12 avril à Bayonne 

oierargazkia

Oier GOMEZ MIELGO, hospitalisé depuis le 10 janvier 2017 et atteint d’un cancer osseux vertébral de type sarcome d’Ewing découvert à un stade avancé (métastases osseuses du bassin et métastase crânienne) a déposé une requête en suspension de peine pour motif médical le 2 février 2017 devant le Tribunal d’Application des Peines de Paris.

Dans le cadre de cette procédure, un expert, médecin oncologue a été désigné par le juge afin d’effectuer une expertise sur l’état de santé d’Oier et sur la compatibilité de son traitement, de son état de santé avec le maintien en détention.

Les médecins en charge du suivi d’Oier ont tous deux estimés que son état de santé et le traitement qu’il devait suivre étaient durablement incompatibles avec son maintien en détention.

Le rapport d’expertise qui a été rendu le 31 mars 2017 va dans le même sens et même plus loin. Il conclut que « le pronostic des sarcomes d’Ewing au stade métastatique est extrêmement sombre et le pronostic vital du patient est engagé. Il est probable que la survie de ce patient ne dépassera pas les six mois. Un accompagnement en milieu hospitalier est nécessaire. La mesure de suspension de peine est opportune ».

Nous sommes face à une situation d’une extrême gravité.

La demande de suspension de peine sera examinée lors du débat contradictoire devant le Tribunal d’application des peines de Paris prévu le 19 avril prochain, la semaine prochaine. Au vu de la date d’audience très rapidement fixée, nous pouvons espérer que le délibéré soit rendu dans un délai très court.

Par ailleurs, Oier GOMEZ MIELGO fait l’objet de 3 mandats d’arrêt européens qui ont été acceptés par les juridictions françaises, avec une remise de celui-ci différée après l’exécution de sa peine dans l’État français. En plus d’exécuter sa peine, Oier GOMEZ MIELGO est donc également sous écrou extraditionnel. La suspension de peine, qui comme son nom l’indique ne concerne que la peine, mettrait donc en suspens la question de cet écrou extraditionnel qui n’est pas de la compétence du Tribunal d’application des peines. Ainsi, des demandes de mise en liberté devant la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris dans le cadre des 3 procédures de MAE seront prochainement introduites afin qu’elles soient examinées le plus rapidement possible une fois la décision du TAP rendue.

Si la suspension de peine était ordonnée, il faut savoir que le Parquet a toujours la possibilité de faire appel. S’il le fait dans le délai de 24h, cet appel est suspensif. Il suspendrait donc toute décision favorable et Oier serait maintenu en prison malgré la gravité de son état de santé. Cet appel nous renverrait devant la Chambre d’application des peines de la Cour d’appel de Paris. Un délai d’audiencement rapide peut être envisagé à deux mois au moins. De plus, compte tenu du fait que nous sommes déjà en avril, et qu’en juillet et août aucune audience n’est envisageable, cela pourrait donc, dans le pire des cas, nous renvoyer en septembre. Ce qui pourrait être catastrophique dans le cas d’Oier.

Lecture de Bagoaz et Sare:

L’actualité de ces derniers jours, nous redonne espoir ! Il n’y a pas de doute, samedi, le processus de paix s’est renforcé. C’était une journée pour la paix, pour les prisonnier.e.s, pour l’ensemble des victimes. Et la société civile a pris la responsabilité de mener ce processus jusqu’au bout. Maintenant c’est sur la question des prisonnier.e.s et exilé.e.s qu’il va falloir avancer, en finir avec toutes ces mesures d’exception et entamer le processus de libération des prisonnier.e.s et le retour des exilé.e.s.

Aujourd’hui, c’est une situation d’une extrême gravité qui nous a rassemblé.e.s. A l’heure où nous vous parlons, Oier Gomez est dans une situation d’une extrême violence. Oier est atteint d’un cancer très grave. Il est hospitalisé depuis début janvier. La dernière expertise médicale a conclu que son pronostic vital était engagé avec un délai de 6 mois, une audience est prévue la semaine prochaine. Oier est en train de combattre sa maladie seul. Il devrait être près de ses proches, nous ne pouvons pas accepter cette situation. Il doit être immédiatement libéré, sinon il mourra en prison, seul, loin de sa famille. Ce sont des mots que nous ne voudrions pas entendre, mais nous avons la responsabilité de le dire. Et le seul responsable de cette situation est le gouvernement français encore une fois, et nous lui demandons s’il est prêt à en assumer les conséquences?

Actuellement il y a 13 prisonnier.e.s gravement malades, ils doivent être immédiatement libéré.e.s. Le processus de libération des prisonnier.e.s et le retour des exilé.e.s ne peuvent plus attendre, nous devons en finir immédiatement avec toutes les mesures d’exception, en finir immédiatement avec la dispersion, il faut immédiatement libérer les prisonnier.e.s qui ont fini leur peine ainsi que les malades. Nous devons porter tous ensemble ces revendications jusqu’à PARIS et MADRID sans plus attendre!!

Nous allons organiser plusieurs rendez-vous, SARE et BAGOAZ,

le 18 avril à 12h30 devant le consulat français à Bilbo

le 19 avril à 18h30 devant la sous-préfecture à Bayonne.

Enfin nous rappelons que le 6 mai, une grande manifestation est organisée à Gasteiz, ainsi qu’une journée de soutien le 22 avril toujours à Gasteiz.

Ne laissons pas Oier mourir en prison ! Etxean eta bizirik nahi ditugu! 

 




[PODCAST] Txalaparta du samedi 8 avril 2017

9042017

Au programme

- La journée du désarmement de l’ETA avec la déclaration de l’ETA du 7 avril, les déclarations du Président du comité international de vérification, d’Arnaldo Otegi pour EH Bildu, et d’Anita Lopepe pour EH Bai, un entretien en direct avec Louis Joinet acteur de cette journée et Jeanine Beyrie mère de prisonnière politique basque, et un discours de Serge Portelli.

- Reportage sur la manifestation devant la prison d’Osny cette semaine.

- Entretien sur la Korrika, la course pour la défense de l’Euskara, la langue du peuple basque.

- Reportage sur « l’emballage » d’une agence de la BNP par les faucheurs de chaises de BIZI! à Saint-Jean-de-Luz le lundi 3 avril.

Bonne écoute !

 




20000 personnes à Bayonne pour la résolution du conflit

8042017

baiona 20170408

A Bayonne, le 8 avril a marqué la fin du désarmement d’ETA, mais surtout, une nouvelle phase dans le processus de paix au Pays Basque. Les ‘artisans de la paix’ ont lu un manifeste définissant les principes d’une résolution intégrale du conflit.

Le 7 avril ETA  avait publié ce communiqué :

fichier pdf 20170407-communique-eta (2)




Marche de solidarité à la prison d’Osny le 6 avril

6042017

martxa osny

Une centaine d’étudiants sont venus du Pays Basque manifester leur solidarité avec leurs camarades emprisonnés dans le centre pénitentiaire d’Osny, en région parisienne.

Le haut-parleur a permis de leur faire passer plusieurs messages dont celui-ci en français :

La situation des étudiantes et étudiants prisonniers continue à être désastreuse. Les problèmes avec les cours, les examens. Le coût élevé qu’ils doivent supporter pour étudier, et l’inaction des différentes structures concernées, font qu’étudier est un véritable calvaire pour les prisonnières et les prisonniers.

Aujourd’hui, nous sommes ici, à Osny, pour dire haut et clair, qu’on ne veut pas seulement que les prisonnières et prisonniers puissent étudier le mieux possible, ce qui est une évidence, mais surtout qu’elles et ils soient avec nous, dans nos amphithéâtres, libres.

Vous êtes l’exemple de notre terre, et nous vous sortirons d’ici. Julen, David, Joseba et les autres prisonnières et prisonniers politiques basques, nous vous aimons !

Jo ta Ke !

Vidéo réalisée avec un message de Marixol Iparragirre, prisonnière politique basque :

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