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Déclaration de solidarité avec le peuple Catalan des organisations indépendantistes des nations sans Etat sous domination française

25092017

Déclaration de solidarité avec le peuple Catalan des organisations indépendantistes des nations sans Etat sous domination française dans Askapena UNE_Bretagne_Info_Marche_Solidaire_Referendum_Catalogne_Kerzhadeg_Kengred_Breizh_Katalonia_Solidaritat_Catalunya_Paisos_Catalans-640x360

A l’occasion d’une marche de solidarité avec le peuple catalan sur le Menez Bré en Bretagne, dans le cadre de l’université d’été de la Gauche Indépendantiste Bretonne, a été rendu public un document unitaire. Il s’agit d’un manifeste de solidarité avec le peuple catalan signé par de nombreuses organisations évoluant dans les nations sans état sous domination française. Il souligne les implications dans l’état français du processus catalan et appelle à renforcer le mouvement de solidarité avec le peuple catalan.

Manifeste de solidarité avec le peuple catalan.

Le 1er octobre, le peuple catalan est invité à se prononcer sur l’indépendance de la Catalogne dans le cadre d’un référendum auto-organisé dont la légalité est contestée par le pouvoir Espagnol.

Les mesures d’intimidation diverses se succèdent : perquisitions des entreprises susceptibles de fabriquer du matériel de vote, déploiement ostensible de l’armée et de la police espagnoles, tentative d’interdiction du site internet de promotion du référendum, convocation judiciaire de plus de 700 élus s’étant engagés à favoriser dans leurs communes la tenue du vote, restrictions du droit de réunion…

Nos organisations implantées dans des nations sans état sous domination française tiennent à réaffirmer leur soutien :

  • Au droit inaliénable et légitime du peuple catalan à choisir sans contrainte et sans peur son avenir.

  • Son droit à proclamer à l’issue de ce vote une république catalane indépendante.

Par ailleurs, elles invitent les démocrates, les peuples et les travailleurs du monde et en premier lieu dans l’état français à exprimer publiquement leur soutien au peuple catalan qui fait vaciller par sa détermination à voter un régime monarchique vieillissant issue de la dictature franquiste.

La contribution du peuple catalan à redonner du sens à la démocratie est incontestable. Le processus catalan pour l’indépendance est riche d’enseignements car il explique de façon éloquente que le droit à l’autodétermination ne se quémande pas mais qu’il s’exerce sans attendre l’autorisation des états ou de l’Union Européenne. Il redonne du sens aux concepts de souveraineté, d’auto-gouvernance, d’auto-organisation à un moment ou les échanges économiques mondiaux se construisent plus que jamais au mépris de l’avis des peuples et au détriment du plus grand nombre et de l’environnement.

Beaucoup d’organisations de libération des autres peuples sous domination espagnole soutiennent le processus catalan mais nous rappelons que l’état français aussi occupe une partie des pays catalans et lui nie tout droit à choisir librement son destin.

Notre solidarité internationaliste envers le peuple catalan ne connaît pas les frontières franco-espagnoles et nous affirmons également que les catalans comme tous les peuples sous domination française devraient pouvoir exercer eux aussi leur droit à librement se déterminer pour construire un autre modèle politique, social et environnemental aux bénéfices de la majorité pour se débarrasser du capitalisme, du colonialisme et de l’impérialisme.

Organisation signataires :

• Catalogne : CUP Perpinya

• Corse : A Manca

• Flandres : V-SB

• Bretagne : Breizh O Stourm (Gauche Indépendantiste)

• Pays Basque : Euskal Herria Bai, Askapena

• Martinique : CNCP, PKLS

• Occitanie : Collectiu Comunista Combat Proletari

• Guyane : MDES

• Polynésie : Tavini Huiratira




[PODCAST] Txalaparta du samedi 23 septembre 2017

24092017

Ce samedi, Txalaparta, après la présentation des mobilisations pour les prisonnières et prisonniers politiques basques et en particulier la prochaine manifestation du 9 décembre à Paris, a été largement consacrée à la situation en Catalogne avec une interview de Quim Arufat de la CUP (en espagnol), avec des chansons militantes catalanes, bien évidemment !

Capture EH CATALUNYA

A écouter en cliquant sur le lien (nuage) ci-dessous.

 

 




Le CSPB sera présent à la journée de distribution du café zapatiste

13092017

Journée de distribution du café zapatiste

Le samedi 23 septembre de 14 à 20h
Au CICP 21 ter rue voltaire 75011 Paris
A 15h inauguration d’une exposition de gravures représentant les membres du Conseil Indigène de Gouvernement et point d’information sur celui-ci.
Pour plus d’information sur ce qu’est ce Conseil Indigène de Gouvernement, un article sur le site du cspcl. D’autres articles sur le même sujet sont disponibles sur le site.
Une tombola sera organisée pour les gravures.
A 17h remise de café à la Cantine des migrants et débat autour de la liberté de circulation.
Cette initiative fait suite à la campagne la campagne « Face aux murs du Capital : résistance, rébellion, solidarité et soutien d’en bas et à gauche » lancée par les zapatistes. Ceux-ci ont annoncé en mars donner une tonne de café pour soutenir tou-t-e-s celles et ceux qui aujourd’hui sont poursuivis simplement pour avoir une couleur de peau, une culture, une croyance, une origine, une histoire, une vie.
Avec des stands des associations :
  • Echanges Solidaires
  • Comité de Solidarité avec les Peuples du Chiapas en lutte
  • Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques
  • Entre Ici et là-bas (savons à l’huile d’olive et artisanat palestinien)
  • La Milpa (artisanat zapatiste)
  • Comité de Solidarité avec le Peuple Basque de Paris
  • Terre et Liberté pour Arauco (solidarité avec les Mapuche
  • Tamazgha (artisanat et informations sur les peuples berbères)

PROJET JCZ 17




[PODCAST] Txalaparta du samedi 9 septembre 2017

11092017

Comme tous les seconds et quatrièmes samedi du mois de 18h à 19h30, retrouvez Txalaparta, l’émission du CSPB sur Fréquence Paris Plurielle.

Au programme de l’émission du samedi 9 septembre (à écouter avec le lien ci-dessous) :

Procès de six militants basques à Paris les 6 et 7 septembre, déclaration d’Ekhine Elizagirre à l’audience.

Grève de la faim de quatre jeunes à Saint Pierre d’Irube en juillet pour les droits des prisonnier.e.s.

Entretien avec Fernando de l’association Harrera (accompagnement des sortants de prison) à Bilbo.

Entretien avec un militant de SOS Mines sur le projet d’ouverture d’une mine d’or près de Kambo.

Et en accompagnement musical : Lau Teilatu – Itoiz / Zoaz Lasai – Muda / Belaunaldi Bat – Berri Txarrak.

Bonne écoute (en cliquant sur le nuage) !




Procès à Paris de militants basques

7092017

photo proces 20170906

Les 6 et 7 septembre, six militants basques passaient en correctionnelle, après plus de quatre ans de détention préventive, pour appartenance au réseau logistique de ETA. Ekhine Eizagirre, Igor Uriarte, Juen Mendizabal, et Kepa Arkauz étaient présents à l’audience, Raul Aduna et Andoni Goikoetxea ont refusé de s’y rendre.

Les familles et proches avaient fait le déplacement en car  le premier jour du procès. La Présidente a refusé que les accusés puissent parler avec leurs proches à la fin des audiences, ce qui n’a pas empêché les manifestations de solidarité.

La Cour a suivi les lourdes réquisitions de la Procureure (a une année près) en prononçant des peines de 6 et 7 ans, sans prendre en compte la situation nouvelle crée depuis la fin de la lutte armée, le désarmement d’avril dernier, et la mobilisation de ma société basque en faveur du processus de règlement du conflit.

Ekhine Eizagirre a fait, au nom de ses camarades, la déclaration suivante :

Nous sommes les descendant.e.s de Gernika, cette Gernika bombardée par les fascistes. Nous sommes né.e.s dans un peuple opprimé par deux Etats, où perdure l’ombre du franquisme ;       une dictature qui main dans la main avec les nazis et les fascistes avait essayé d’anéantir tout ce qui était basque. C’est à cette époque qu’est née l’organisation Euskadi Ta Askatasuna, ETA.

Depuis, des centaines de mort.e.s se trouvent aujourd’hui encore perdu.e.s dans les montagnes, dans des fosses communes introuvables. Les injustices pourtant ne se sont pas produites qu’à l’époque du franquisme. Ces derniers 40 ans, l’Etat espagnol a continué à nier l’existence de la nation basque. Il a agi contre la volonté de la société basque, il a continué avec la répression la plus féroce, des milliers de torturé.e.s et la justice française continue à envoyer aux tortionnaires espagnols des militant.e.s basques dont les accusations sont basées sur des déclarations faites sous la torture.

Et quoi dire sur la meurtrière et vindicative politique pénitentiaire que les gouvernements français et espagnols appliquent aux prisonnie.r.e.s politiques basques ? Votre politique de dispersion et éloignement punit directement nos familles. Ce ne sont pas elles seulement les seules victimes de cette politique d’exception. Dispersé.e.s dans vos geôles, 18 camarades ont perdu la vie. Kepa del Hoyo est le dernier. Le 31 juillet, après 20 ans d’emprisonnement, Kepa del Hoyo est mort dans la prison de Badajoz. Agur eta ohore Kepa ! Lepoan hartu eta segi aurrera ! Les seuls responsables de la mort de nos camarades et nos proches sont les Etats français et espagnols. C’est pour cette raison qu’il est impératif de donner une solution à la situation des prisonnier.e.s et exilé.e.s politiques basques.

Après nous avoir enfermé.e.s pendant plus de quatre ans dans des Maisons d’Arrêt avec les mesures d’exception les plus dures, encore une fois vous allez décider de notre avenir. Dans cette salle ou vous prétendez rendre justice, nous voulons revendiquer haut et fort que nous nous sommes soulevés contre les injustices. Opprimés, avec nos droits bafoués, nous avons répondu par la résistance à la violence exercée par les Etats, lutant pour la liberté de notre peuple et pour une société plus juste. C’est avec ces objectifs que nous nous sommes engagé.e.s dans ETA.

D’ailleurs, suite à la réflexion du mouvement de libération et en consonance avec la volonté de la société basque, il y a déjà six ans l’Organisation ETA a mis un terme définitivement à la lutte armée. Depuis, tant ETA comme différents acteurs de la société civile, avec l’ensemble de la société basque, nous nous sommes engagés pour arriver à un scénario démocratique. Quand la lutte armée était active, les gouvernements français et espagnols répétaient que tout était possible sans lutte armée. Mais quand le moment est venu de s’asseoir et dialoguer, les deux gouvernements ont fui leur responsabilité.

L’Etat français pendant des années a mené une politique collaborationniste avec l’Etat espagnol. Pourtant, suite à l’initiative de désarmement de Luhusoa, en décembre 2016 et après avoir constaté la détermination de la société civile basque envers les processus de résolution du conflit, les autorités françaises ont dû participer au désarmement du 8 avril dernier.

Juan Manuel Santos, chef d’Etat de Colombie, a dit que la paix, il faut la construire avec l’adversaire. Aujourd’hui, nous demandons à l’Etat français de s’engager dans ce chemin. Ne méprisez pas la volonté de résolution de notre peuple. N’attendez plus. Ecoutez les revendications faites par la Délégation basque qui est venue à Paris il y a deux mois. Ecoutez le message que la société basque vous enverra dans les rues de Paris le 9 décembre prochain : « et maintenant les prisonnier.e.s ! ». Le dialogue, le compromis pour la résolution et la vraie volonté de paix ne peut être que bénéfique pour toutes et tous. Nous militant.e.s d’ETA, nous nous réaffirmons dans la volonté de continuer à avancer dans la résolution du conflit.

Le basque, comme tous les peuples du monde, mérite la liberté, la justice sociale et la paix. Mais la paix n’est pas la fin de la lutte armée ou la disparition d’ETA. La paix va beaucoup plus loin et les tentatives de nier notre peuple n’ont pas de place dans notre société. Nous avons le droit de décider notre avenir.

Aujourd’hui, nous avons ce message pour vous : facilitez le processus de résolution et mettez un terme aux politiques de vengeance et aux vielles recettes de répression. Nous ne voulons pas que le peuple basque survive, nous voulons que le peuple basque puisse VIVRE : décider librement et vivre et être libres. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui comme hier nous continuerons à travailler pour un Pays Basque, une Euskal Herria, libre, socialiste, féministe et euskaldun.

GORA EUSKAL HERRIA ASKATUTA !

 







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