Patxi Ruiz, iruñar incarcéré au centre pénitentiaire Murcia II dans l’État espagnol a démarré lundi 11 mai une grève de la faim et de la soif, pour dénoncer des menaces de la part des fonctionnaires pénitentiaires.
Le prisonnier basque Patxi Ruiz, détenu dans les geôles espagnoles de Murcia II, a entamé lundi 11 mai une grève de la faim et de la soif, après s’être infligé lui-même des blessures au bras. Il dénonce des menaces de la part du personnel pénitentiaire, suite à un rassemblement des détenus le 9 mai pour protester contre leurs conditions de détention. Le mouvement pro amnistie et contre la répression (AAEAM) dénonce la situation (voir ci-dessous).
Les prisonniers se sont rassemblés à plusieurs reprises afin de dénoncer la réduction de leurs droits au prétexte de la crise sanitaire du Covid-19. D’après son propre témoignage, Patxi Ruiz a fait l’objet de menaces de la part des fonctionnaires, du directeur et des responsables sécurité de l’établissement pénitentiaire, pour avoir participé à l’une de ces manifestations, le 9 mai. Le prisonnier basque a été accusé d’être le « meneur » de cette mobilisation et s’est laissé entendre qu’il « en subirait les conséquences ».
Depuis le 5 mai, plusieurs détenus du module 8 de la prison de Murcia II ont lancé des rassemblements, clamant les revendications suivantes : liberté des prisonniers enfermés et de ceux dont la peine est presque accomplie ; possibilité d’effectuer les visites ; recevoir le matériel pour empêcher la contagion (masques, gants…) ; réalisation de tests Covid-19 aux prisonniers et personnels. Enfin, les détenus demandent également la possibilité d’assister aux obsèques ou de se rendre au funérarium, en cas de décès d’un membre de la famille.
Ce lundi 18 mai, Patxi Ruiz achèvera son huitième jour sans manger ni boire. « La situation est très grave, car face à une grève de la faim et de la soif, les organes du corps commencent à dysfonctionner à partir du quatrième ou du cinquième jour » alerte l’AAEAM, qui exige l’arrêt des menaces à l’encontre du détenu basque et l’accession aux revendications des prisonniers du module 8.

Movimiento Pro Amnistía y Contra la Represión
Patxi Ruiz se hace cortes en el brazo e inicia una huelga de hambre y sed
Si ayer informábamos sobre las amenazas de carceleros contra el preso político de la Txantrea Patxi Ruiz, hoy venimos a aportar más datos sobre lo sucedido.
Después de sufrir las amenazas y para responder a este ataque, Patxi se hizo cortes en el brazo anteayer, 9 de mayo, como ya hiciera el 31 de diciembre. Al igual que entonces, también ahora le han tenido que trasladar a la enfermería y le han tenido que poner grapas para cerrar la herida.
Sin embargo, debemos denunciar la actitud del médico. Una enfermera le puso las grapas, pero el médico ni le miró. Patxi le pidió algún calmante para poder dormir y la enfermera le ofreció transilium. Al pedir Patxi algo más suave, el médico le respondió que no le iba a dar otra cosa y que le daba igual lo que pasara con él. Patxi, que estaba rodeado de carceleros, le pidió el número de identificación, a lo que el médico respondió: “llevaros a esta mierda de aquí”. Como hemos denunciado en otras ocasiones, muchas veces los médicos actúan como carceleros en vez de como médicos.
Además de esto y en visto de la actitud que mantiene la cárcel, Patxi ha iniciado hoy una huelga de hambre y sed. Esta es una situación muy grave, ya que durante una huelga de hambre y sed los órganos del cuerpo empiezan a fallar a partir del cuarto o quinto día. El Movimiento Pro Amnistía y Contra la Represión exige que ceje el acoso contra Patxi y que se atienda a las peticiones de los presos del módulo 8 de la cárcel de Murcia.
En Euskal Herria, a 11 de mayo de 2020.
Movimiento Pro Amnistía y Contra la Represión.