[PODCAST] Txalaparta du samedi 14 octobre 2017

15102017

Pour couvrir le bruit des bottes et des « ¡Viva España, viva el rey, viva el orden y la ley ! » qui ont résonné dans les rues de Barcelone, écoutez la dernière émission de Txalaparta.

Reportages ramenés d’Euskal Herri. Actualités, situation en Catalogne et lien avec la situation au Pays Basque, campagne pour les droits des prisonnières et prisonniers politiques et manifestation du 9 décembre à Paris, rencontre annuelle d’Askapena, organisation internationaliste basque.

 

 

 




Déclaration de solidarité avec le peuple Catalan des organisations indépendantistes des nations sans Etat sous domination française

25092017

Déclaration de solidarité avec le peuple Catalan des organisations indépendantistes des nations sans Etat sous domination française dans Askapena UNE_Bretagne_Info_Marche_Solidaire_Referendum_Catalogne_Kerzhadeg_Kengred_Breizh_Katalonia_Solidaritat_Catalunya_Paisos_Catalans-640x360

A l’occasion d’une marche de solidarité avec le peuple catalan sur le Menez Bré en Bretagne, dans le cadre de l’université d’été de la Gauche Indépendantiste Bretonne, a été rendu public un document unitaire. Il s’agit d’un manifeste de solidarité avec le peuple catalan signé par de nombreuses organisations évoluant dans les nations sans état sous domination française. Il souligne les implications dans l’état français du processus catalan et appelle à renforcer le mouvement de solidarité avec le peuple catalan.

Manifeste de solidarité avec le peuple catalan.

Le 1er octobre, le peuple catalan est invité à se prononcer sur l’indépendance de la Catalogne dans le cadre d’un référendum auto-organisé dont la légalité est contestée par le pouvoir Espagnol.

Les mesures d’intimidation diverses se succèdent : perquisitions des entreprises susceptibles de fabriquer du matériel de vote, déploiement ostensible de l’armée et de la police espagnoles, tentative d’interdiction du site internet de promotion du référendum, convocation judiciaire de plus de 700 élus s’étant engagés à favoriser dans leurs communes la tenue du vote, restrictions du droit de réunion…

Nos organisations implantées dans des nations sans état sous domination française tiennent à réaffirmer leur soutien :

  • Au droit inaliénable et légitime du peuple catalan à choisir sans contrainte et sans peur son avenir.

  • Son droit à proclamer à l’issue de ce vote une république catalane indépendante.

Par ailleurs, elles invitent les démocrates, les peuples et les travailleurs du monde et en premier lieu dans l’état français à exprimer publiquement leur soutien au peuple catalan qui fait vaciller par sa détermination à voter un régime monarchique vieillissant issue de la dictature franquiste.

La contribution du peuple catalan à redonner du sens à la démocratie est incontestable. Le processus catalan pour l’indépendance est riche d’enseignements car il explique de façon éloquente que le droit à l’autodétermination ne se quémande pas mais qu’il s’exerce sans attendre l’autorisation des états ou de l’Union Européenne. Il redonne du sens aux concepts de souveraineté, d’auto-gouvernance, d’auto-organisation à un moment ou les échanges économiques mondiaux se construisent plus que jamais au mépris de l’avis des peuples et au détriment du plus grand nombre et de l’environnement.

Beaucoup d’organisations de libération des autres peuples sous domination espagnole soutiennent le processus catalan mais nous rappelons que l’état français aussi occupe une partie des pays catalans et lui nie tout droit à choisir librement son destin.

Notre solidarité internationaliste envers le peuple catalan ne connaît pas les frontières franco-espagnoles et nous affirmons également que les catalans comme tous les peuples sous domination française devraient pouvoir exercer eux aussi leur droit à librement se déterminer pour construire un autre modèle politique, social et environnemental aux bénéfices de la majorité pour se débarrasser du capitalisme, du colonialisme et de l’impérialisme.

Organisation signataires :

• Catalogne : CUP Perpinya

• Corse : A Manca

• Flandres : V-SB

• Bretagne : Breizh O Stourm (Gauche Indépendantiste)

• Pays Basque : Euskal Herria Bai, Askapena

• Martinique : CNCP, PKLS

• Occitanie : Collectiu Comunista Combat Proletari

• Guyane : MDES

• Polynésie : Tavini Huiratira




Communiqué des Euskal Herriaren Lagunak en réaction au procès des 5 internationalistes basques, Askapena, Askapeña et Elkartruke

9072015

Communiqué des Euskal Herriaren Lagunak en réaction au procès des 5 internationalistes basques, Askapena, Askapeña et Elkartruke dans Askapena

En Euskal Herria, le samedi 4 juillet, une conférence de presse a annoncé la dynamique populaire qui débutera en septembre pour faire face au procès politique contre les 5 camarades internationalistes basques, David, Aritz, Walter, Gabi et Unai, ainsi que contre les collectifs Askapena, Askapeña et Elkartruke.

Ainsi, pour répondre fortement à ce nouveau procès politique qui débutera le 19 octobre à l’Audience nationale espagnole, des centaines de militants internationalistes, de défenseurs des droits civils et politiques, de personnes engagées en soutien avec la lutte d’Euskal Herria, ont présenté la dynamique « Herriak Libre » (Peuples libres).

Cette dynamique ne reconnaît pas à l’Etat espagnol la légitimité pour juger à ces camarades et organisations internationalistes mais propose également de mettre en place des procès populaires dans tout Euskal Herria où le peuple basque jugera l’Etat espagnol pour son impérialisme passé et présent. Un impérialisme marquée par l’ingérence coloniale et postcoloniale en Amérique du Sud, au Sahara, par sa participation à l’OTAN et par l’oppression systématique qu’il exerce, comme en Euskal Herria, à l’encontre des peuples placés sous sa juridiction.

Depuis la dynamique Herriak Libre, un appel a été lancé aux secteurs populaires des différents peuples en lutte, solidaires avec Euskal Herria, pour se joindre à cette initiative et mettre l’Etat espagnol sur le banc des accusés. En tant que comités de solidarité avec le peuple basque, nous faisons notre cet appel et le diffuserons aux organisations et collectifs de nos territoires.

Dans ce sens, avec la même détermination qui nous anime depuis tant d’années pour démontrer notre solidarité avec la lutte du peuple basque, nous nous engageons à réaliser des procès populaires contre l’Etat espagnol que nous accuserons d’atteintes systématiques aux droits collectifs et individuels en Euskal Herria.

Parce que la solidarité est la tendresse des peuples, jugeons l’Etat impérialiste espagnol !

Vive la solidarité entre les peuples !
Gora Euskal Herria Askatuta !
Herriak Libre !

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http://www.askapena.org/eu/content/nos-comprometemos-realizar-juicios-populares-contra-el-estado-espa%C3%B1ol




PRISONNIERS BASQUES EN GREVE DE LA FAIM DEPUIS LE 28 OCTOBRE

26112013

Communiqué de solidarité du réseau international Euskal Herriaren Lagunak  (Les Amis du Pays Basque) 

avec les prisonniers politiques basques en grève de la faim

dans la prison de Séville II (dans l’ Etat espagnol)

Le réseau international Euskal Herriaren Lagunak  veut exprimer sa solidarité avec les prisonniers politiques basques incarcérés dans la prison de Séville II, en grève de la faim depuis le 28 octobre pour la défense de leurs droits.

Depuis déjà quatre ans, dans cette prison située à  presque mille kilomètres du pays basque, on vit une situation très tendue due aux conditions de vie extrême à l’intérieur de la prison : les prisonniers politiques basques sont confinés tous les jours dans le module d’isolement (quelquefois 26 heures consécutives), on les empêche de participer à des activités, avant les quelques heures ou ils sont autorisés à sortir dans la cour ils doivent passer par un détecteur de métaux et ensuite ils sont soumis à une fouille corporelle intégrale, comme après toutes les visites en vis-à-vis.

La politique de dispersion crée un cadre qui facilite toutes sortes d’atteintes aux droits des prisonniers, comme l’isolement et les agressions que subissent aussi bien les personnes incarcérées que leurs familles et proches qui sont également soumis constamment à des fouilles avant de pouvoir rentrer pour les visites, mêmes lorsqu’ elles se déroulent avec une paroi de verre qui empêche tout contact direct avec le prisonnier. Ce genre de situation ne peut qu’aggraver le climat de tension qui règne dans cette prison.

Depuis que la grève de la faim des prisonniers politiques basques a commencé, les autorités de la prison de Séville II, au lieu de tenter de trouver une solution à ce problème, l’ont au contraire empiré en coupant depuis quelques jours le chauffage pour les prisonniers en grève de la faim, et même pour certains d’entre eux en les privant de couvertures.

Cette situation qui met gravement en danger les prisonniers ne peut se prolonger ni un jour de plus, c’est pourquoi nous exigeons des autorités pénitentiaires et de l’Etat espagnol qu’ils en finissent avec cette politique d’atteinte aux droits des prisonniers politiques basques et de leurs proches et qu’ils répondent favorablement à leurs revendications.

  • La fin de l’isolement continu. Rapprochement et regroupement des prisonnières et prisonniers politiques basques.
  •  Respect des droits fondamentaux.
  • Fin du harcèlement permanent et des agressions.

Le réseau international Euskal Herriaren Lagunak  veut ainsi, face à cette situation intolérable d’une extrême gravité, manifester son soutien aux diverses initiatives de solidarité qui ont lieu actuellement en Euskal Herria.

 

 




Lib dub des comités de solidarité

15022012
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Arrestations : Askatasuna témoigne

10072009

  

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Arrestations : Askatasuna témoigne

Machja Nicci

Askatasuna a tenu à s’exprimer publiquement hier sur les interpellations de ces dernières semaines. Le comité anti-répressif a parlé au nom des personnes appréhendées, pour envoyer plusieurs messages aux personnes qui les ont soutenues, aux autorités, aux médias et à tous ceux qui pourraient se faire arrêter un jour, “soit tout le monde aujourd’hui avec les lois anti-terroristes” ont précisé ses portes paroles. D’après eux, ces arrestations ont été caractérisées par trois points : “Violences, mensonges et manipulations”.

La violence, tout d’abord, dès l’interpellation de Xan Beyrie à Cambo, le 27 juin. Le jeune homme aurait été attrapé par les cheveux par les agents qui lui auraient cogné la tête contre une voiture avant de le jeter à terre. Puis, dans le véhicule en direction du commissariat, alors qu’il se plaignait de ne pas avoir assez d’air, un policier lui aurait mis une poche en plastique sur le visage “pour avoir une bonne raison de ne pas bien respirer”.

Menaces
“La France est reconnue pour ses tortures psychologiques en garde à vue et en prison”, explique Askatasuna ; “aujourd’hui, nous sommes à la limite de la torture physique comme elle se pratique communément de l’autre côté de la frontière et en Espagne”.

Les personnes appréhendées auraient été menacées d’être envoyées en Espagne “où l’on torture”, ou directement “de tortures à l’électricité dans les sous-sols du commissariat de Bayonne”. Ces intimidations auraient parfois été accompagnées de remarques violentes comme “il n’y a que cela qui marche pour un connard comme toi !”.

Le fait de “mentir aux interpellés en vue de mieux les manipuler” a également été déploré. “Nous avons des preuves contre toi, tes amis t’ont dénoncé, etc.”, seraient autant de fausses allégations utilisées pour “faire parler”, voire “faire avouer n’importe quoi”, précise Askatasuna. Le Comité a d’ailleurs rappelé que “se taire” était un droit. Or, les policiers auraient affirmé le contraire à certains interpellés en leur expliquant que “s’ils ne parlaient pas, c’est qu’ils étaient des terroristes et qu’ils allaient au moins en prendre pour cinq ans”.

Pour Askatasuna, ces témoignages “sont révélateurs des objectifs d’un état qui utilise des méthodes fascistes pour casser des projets, établir le fichage massif de la population à partir de relevés ADN et de profils psychologiques”.

L’association a ensuite envoyé trois messages. Son premier, à l’adresse des autorités, était particulièrement direct : “Pour qui vous prenez-vous ? Où vous croyez-vous ? Cette politique est imbécile et dangereuse (…) Laissez Euskal Herri en paix !”. Aux médias, elle a juste demandé “de ne pas prendre pour argent comptant les messages du ministère de l’Intérieur et de la Justice”. Elle faisait notamment référence à l’information donnée par une radio locale qui parlait, concernant ces arrestations, “de trois etarras emmenés à Paris”, alors même qu’ils n’ont pas été interpellés dans une affaire liée à l’ETA.

Les portes-parole d’Askatasuna, Anaiz Funosas et Muriel Lucantis ont rappelé que demain, samedi, une manifestation est organisée par Segi. Elle aura lieu à Saint-Jean-de-Luz, à 17 heures. Par ailleurs, quinze gaztetxe, neuf groupes de musique et le comité Lagundu de Baïgorry et Ideiak Zabaldu ont soutenu l’appel.




Au revoir et ne reviens plus! _ Askapena à Noa

1032009

Au revoir et ne reviens plus!

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Le 27 février, dans la soirée, il y a eu pour la deuxième fois un rassemblement de protestation à Saint-Sébastien contre le concert de Noa. Quatre personnes ont interrompu le concert lors de la première chanson (le premier concert n’était que pour des invités spéciaux).

Ces quatre personnes portaient des affiches disant « Boycottons Israël, liberté pour la Palestine». Elles se sont levées en criant des slogans. La musique s’est arrêtée. À ce moment-là, des policiers basques en civil se sont jetés sur ces personnes et les ont fait sortir du théâtre par la force. Trois de ces personnes ont subi un contrôle d’identité et on leur a dit qu’il serait dressé un procès-verbal contre elles.

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Lettre ouverte à Noa (Achinoam Nini)

17022009

 

Noa in concert

 

Lettre ouverte à Noa (Achinoam Nini)
« Je ne peux que vous souhaiter qu’Israël fasse le travail dont nous avons tous besoin, et vous débarrasse de ce cancer, de ce virus, de ce monstre appelé le fanatisme, ayant aujourd’hui pour nom le Hamas ».

Ce sont ces mots que vous avez utilisé dans une lettre adressée à la population palestinienne concernant le dernier massacre commis par Israël à Gaza. Dans cette lettre, vous rendez le Hamas responsable de ce massacre, sans même préciser qu’Israël a tué 1 300 personnes, dont beaucoup d’enfants palestiniens. Mais vous n’hésitez pas à affirmer que le Hamas utilise des « innocents » comme boucliers humains.

 

 

 

Beaucoup sont ceux qui admirent votre image pacifiste et progressiste. Citons à cet égard, le concert que vous avez donné à Tolosa, au Pays basque, lors duquel vous avez parlé en faveur de la paix et en citant les deux États… néanmoins, nous ne vous avons jamais entendu vous dresser contre l’occupation et la violation systématique des droits du peuple palestinien. Vous êtes donc bien du côté des envahisseurs et vous qualifiez de « bêtises » la violation des droits du peuple vivant sur le territoire occupé par votre gouvernement.

Après le massacre de Gaza, vous allez représenter Israël au festival de l’Eurovision pour promouvoir en Europe l’image d’un Israël démocratique. En outre, vous allez chanter avec Mira Awad, une chanteuse d’origine palestinienne, tandis qu’Israël applique la ségrégation raciale aux citoyens palestiniens qui vivent dans l’État sioniste.

Deux cents associations civiles palestiniennes ont demandé à la société civile internationale de boycotter les expressions sionistes quelles qu’elles soient, tant que les droits du peuple palestinien ne seront pas respectés. Les motifs de ce boycott sont les suivants, nous vous les posons comme des questions :

 

  1. Acceptez-vous la responsabilité d’Israël dans la Nakba – en particulier le nettoyage ethnique et les expulsions à l’origine du problème des réfugiés palestiniens - et acceptez-vous, en conséquence, les droits inaliénables des personnes réfugiées déplacées à retourner chez elles, comme le reconnaît le droit international ?

  2. Acceptez-vous la fin de l’occupation militaire et de la colonisation de la Cisjordanie (la ville de Jérusalem comprise) et de la bande de Gaza qui dure depuis 1967, en violation du droit international et des résolutions des Nations Unies, ainsi que la fin du blocus criminel contre Gaza ?

  3. Acceptez-vous qu’on en termine avec le système de discrimination raciale et de ségrégation contre les citoyens palestiniens en Israël, système semblable au système de l’apartheid en Afrique du Sud ?

  4. Acceptez-vous la destruction du mur de la honte ?

 

Nous pensons que vous avez une magnifique occasion de remplir de sens cette « paix » que vous évoquez si souvent.

 

Vous pouvez lire la lettre de Noa en espagnol ici :

http://www.hagshama.org.il/es/recursos/view.asp?id=2511

Askapena http://www.askapena.org/?q=es




boga! _ L’internationalisme à l’origine du nationalisme basque

5022009

herrien mundurantz
euskal herria internazionalista

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boga!

L’internationalisme à l’origine du nationalisme basque

Un mariage confus et conflictuel

À la fin du XIXe siècle, la société basque tente d’assimiler la rupture profonde provoquée par la perte de ses droits historiques. Pour sa part, le courant foraliste, réaffirme son identité et clame pour la restitution des fors ou lois abolies par l’État espagnol. En revanche, le courant nationaliste rompt avec les foralistes et va plus loin. Il réaffirme également l’identité basque mais, loin de se contenter de la restitution des fors, exige la reconnaissance de l’Euskadi en tant que nation indépendante et souveraine.

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La campagne de boycottage d’Israël sur la bonne voie

21012009

herrien mundurantz
euskal herria internazionalista

boga!

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La campagne de boycottage d’Israël sur la bonne voie

Les 29, 30 et 31 octobre derniers, s’est réunie l’Initiative de Bilbao, assemblée de la société civile, espace et devenir rassemblant des palestiniens, des européens et des organisations de la société civile anticoloniale d’Israël pour partager différentes perspectives et discuter des défis à relever pour la mise en place d’instruments de coordination efficace visant à mener des campagnes de solidarité pratique envers la Palestine et pour une paix juste dans la région.

Cette initiative a comme résultat positif l’accord entre les participants sur l’organisation d’un boycott total à l’État d’Israël applicable à tous les domaines et à toutes les manifestations de cet État. C’est un pas en avant qu’Askapena qualifie de très positif.

Pourquoi ?

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