Déclaration d’ETA

8012011

L’organisation ETA vient de faire une déclaration dans différents organes de presse, dans laquelle elle annonce une trêve permanente et générale, et vérifiable par la communauté internationale.

(Traduction du JPB)

08/01/2011

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ETA, organisation socialiste révolutionnaire basque de libération nationale, souhaite, par le biais de cette déclaration, faire connaître sa décision :

Ces derniers mois, de Bruxelles à Gernika, des personnalités de grande notoriété internationale et un grand nombre d’acteurs politiques et sociaux basques, ont défendu la nécessité d’offrir une solution juste et démocratique au conflit politique séculaire. ETA est pleinement en accord avec eux. La solution arrivera par le biais d’un processus démocratique, qui aura comme référence majeure la volonté du Peuple basque, et le dialogue et la négociation comme outils pour y parvenir.Le processus démocratique doit surmonter les tentatives de déni et d’affaiblissement des droits. Il doit également résoudre les thèmes de la territorialité et du droit à l’autodétermination, qui sont au coeur du conflit.

Il appartient aux acteurs politiques et sociaux basques d’arriver à des accords pour obtenir un consensus autour de la formulation de la reconnaissance du Pays Basque et son droit à décider en assurant la possibilité de développement de tous les projets politiques, y compris celui de l’indépendance.

Toutes les parties doivent s’engager à respecter les accords adoptés et les décisions prises par les citoyen(ne) s basques, en offrant des garanties et des moyens pour sa mise en œuvre.

En conséquence :

ETA a pris la décision de faire une déclaration de cessez-le-feu permanent et général, vérifiable par la Communauté internationale. Ceci est l’engagement fort d’ETA en vue du processus de solution définitive et de la fin de la confrontation armée.

C’est le moment d’agir avec une responsabilité historique. ETA lance un appel aux autorités de France et d’Espagne pour qu’elles mettent un terme définitif aux mesures répressives et à la négation du Pays Basque. ETA poursuivra son effort et sa lutte pour impulser et mener à terme le processus démocratique, jusqu’à obtenir une véritable situation démocratique en Pays Basque.

GORA EUSKAL HERRIA ASKATUTA! GORA EUSKAL HERRIA SOZIALISTA!
JO TA KE INDEPENDENTZIA ETA SOZIALISMOA LORTU ARTE!

Pays Basque, le 8 janvier 2011

Euskadi Ta Askatasuna
E.T.A.

 




COMMUNIQUE DE ETA

5092010

E.T.A.   appelle a une résolution démocratique du conflit par le dialogue et la négociation, avec la participation de tous les citoyens basques, et le soutien de la communauté internationale.

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DECLARATION D’ EUSKADI TA ASKATASUNA 


Euskadi Ta Askatasuna, organisation révolutionnaire socialiste basque de libération nationale, souhaite à travers cette Déclaration porter à la connaissance du Peuple Basque sa décision et sa réflexion :
Voilà déjà un long demi-siècle qu’ETA, face à la négation d’Euskal Herria et à la stratégie féroce de destruction de notre pays, après avoir mis en place une organisation de citoyens, a commencé le combat pour la liberté, les armes à la main. Depuis lors, ils se comptent par centaines, les hommes et les femmes qui ont placé dans cette organisation leurs espoirs, leur ferveur, le meilleur d’eux-mêmes. De simples citoyens de toutes origines qui, génération après génération, se sont unis et continuent à se rassembler autour du même idéal : le Pays Basque et la Liberté.

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COMMUNIQUE DE L’ETA

30092009

  jpb.gif   29/09/2009

 » Si la lutte armée cessait… »

Dans un communiqué de presse remis au quotidien GARA à l’occasion du Gudari eguna (La journée du combattant) de 2009, ETA a affirmé que son processus de réflexion était terminé. L’organisation armée y explique par ailleurs qu’elle est résolue à poursuivre «avec les armes dans les mains tant que les ennemis d’Euskal Herria parieront sur la répression et la négation», ajoutant toutefois faire l’«offre» d’un processus démocratique en soulignant qu’elle «le défendra et le propulsera». Les réactions des principaux partis politiques hispaniques ne se sont pas faites attendre.

«Le processus de réflexion interne amorcé au printemps dernier est terminé» : c’est par cette première affirmation que débute le communiqué remis à GARA par l’organisation armée et daté du Gudari Eguna qui a eu lieu dimanche en Pays Basque. Après avoir critiqué la politique menée par l’Etat espagnol d’une part et celle d’un PNV «tournant le dos au Pays Basque, l’oeil rivé sur l’Etat espagnol. Mais toujours contre l’indépendance», le texte développe ensuite un paragraphe intitulé «le compromis, la volonté et l’offre d’ETA».

TRADUCTION INTEGRALE DU COMMUNIQUE D’ETA A EUSKAL HERRIA

(Gudari Eguna, 2009, 28 septembre) 

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ETA, organisation basque socialiste révolutionnaire de libération nationale, ayant terminé son processus de réflexion, veut à l’occasion du Jour du Combattant de 2009, faire connaître les réflexions qui suivent à la société basque.

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DISPARITION DE JON ANZA

18092009

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18/09/2009

« Nous sommes beaucoup à penserqu’on a fait sciemment disparaître Jon Anza « 

A la veille de la manifestation, à Saint-Jean-de-Luz à 17 heures, appelée pour dénoncer la disparition de Jon Anza, Gabi Mouesca, ex-militant d’IK et Xabier Ezkerra, réfugié résidant au Labourd, reviennent sur l’enquête et exigent une réponse à la question «Nun da Jon ?».

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ENTRETIEN/ Gabi Mouesca et Xabier Ezkerra / Militants abertzale

Cinq mois déjà que Jon Anza a disparu… ou qu’on l’a fait disparaître ?

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Communiqué de l’ETA à Euskal Herria – Août 2009

6092009

Traduction en Français

ETA, organisation basque socialiste révolutionnaire de libération nationale, confirme à travers ce communiqué qu’était l’un de ses membres le combattant originaire d’Elizondo Kepa Arizmendi, « Baztan », décédé à Bayonne début juin. De même, notre Organisation reconnaît qu’était l’un de ses membres Joxe Antonio Otxoantesana, « Okana », originaire d’Ondarroa, décédé au Mexique. L’un comme l’autre, des modèles d’une militance conséquente, des militants qui ont connu sur une durée de plus d’une décennie la fuite, la clandestinité et l’exil. En même temps que la peine que nous a causée la mort de ces deux compagnons, qu’il nous soit permis de transmettre à leurs proches et à leurs amis nos condoléances, en premier lieu.

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Communiqué de ETA

16082009

publié  dans  GARA     10/08/09

ETA afirma que las últimas semanas prueban de nuevo la inutilidad de la represión

ETA ha reivindicado en un comunicado los atentados cometidos en junio y julio, y que han provocado la muerte de tres agentes de las FSE. Al hilo de las afirmaciones del ministro Rubalcaba tras la explosión en la casa-cuartel de Burgos, la organización armada asegura que «en estas últimas semanas, como en los últimos años, lo único que se ha demostrado estéril y `frustrado’ es la estrategia represiva». «Se equivocaron entonces y se equivocan ahora», añade.

Los atentados reivindicados por ETA en su último comunicado, remitido a GARA, son el que costó la vida al inspector Eduardo Puelles en Arrigorriaga el 19 de junio, la explosión ante la sede del PSE en Durango del 10 de julio, la furgoneta-bomba en la casa-cuartel de Burgos del 29 de julio y la bomba-lapa que mató a dos guardias civiles un día después en Mallorca.

En relación a estas últimas acciones concatenadas, ETA parafrasea las declaraciones hechas por Alfredo Pérez Rubalcaba tras la primera explosión de Burgos, cuando éste afirmó que se había tratado de un atentado «frustrado». Le responde que «lo único que se ha demostrado `frustrado’ y estéril en estas últimas semanas, como en los últimos años, es la estrategia represiva y las vías policiales». Como prueba, señala que la furgoneta que hizo explotar en Burgos «estuvo aparcada durante medio día y cargada de explosivos en el parking del cuartel más grande que tiene la Guardia Civil en las inmediaciones de Euskal Herria» pese a ser «el vehículo que todas las policías han estado buscando y que ha aparecido en la prensa en los últimos tres meses».

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« Disparition » de Jon Anza

21072009

 COMMUNIQUE DE BEHATOKIA

 Giza Eskubiden Euskal Herriko Behatokia

 Juillet 2009

 L’AFFAIRE JON ANZA ORTUÑE

NOUVELLE AFFAIRE DE DISPARITION

FORCÉE DANS L’ÉTAT FRANÇAIS 

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Stop Extraditions

12052009

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Stop Extraditions

 

 

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Two Belfast-based Basque citizens, Iñaki de Juana and Arturo “Beñat” Villanueva, are facing extradition to Spain because of their political pro-independence ideas.
Please come and support them on Wednesday 13th of May at 9.45am at Laganside Court buildings, Belfast.

On Thursday 14th of May at 6pm a public meeting will be held in An Chultúrlann to set a campaign against the extraditions.

Stop Spanish political persecution against the Basque Country

www.dontextraditethebasques.org




Au Pays basque comme ailleurs, On a raison de se révolter

30042009

Au Pays basque comme ailleurs,

ON A RAISON DE SE RÉVOLTER

Quand les médias français nous parlent du Pays basque, c’est en général pour signaler un attentat ou se réjouir de la énième arrestation du « chef militaire » de l’E.T.A.

Jamais ils ne nous disent ce qui se passe là-bas, les luttes qui s’y mènent, et pourquoi ce pays est en guerre larvée depuis plusieurs générations.

Jamais ils ne nous parlent du peuple basque : 3 millions de personnes, réparties dans 7 provinces, qui ont en commun une continuité territoriale, une langue, une culture et une histoire. Des gens comme les autres, mais qui subissent une injustice historique particulière : à l’époque moderne, leur pays n’a pas pu acquérir son indépendance, et se trouve depuis lors divisé, sous la domination de deux États, l’Espagne et la France. Conséquences : répression culturelle, privation de droits, manque de démocratie et, pour les provinces dites « françaises », abandon économique et absence de développement.

Pourquoi être indépendants ? Tout simplement pour être en mesure de décider eux-mêmes de leur propre avenir. Pas pour confier les rênes du pouvoir à une minorité de capitalistes, comme c’est le cas dans toute l’Europe, mais pour construire une véritable démocratie, par le peuple et pour le peuple. Émancipation nationale et transformation sociale, c’est pour ces deux objectifs que la gauche basque mène une lutte résolue depuis plusieurs décennies. D’abord contre la dictature franquiste, dont elle a accéléré la chute. Puis contre la Monarchie espagnole et les gouvernements successifs qui, de droite ou « socialistes », ont toujours refusé aux Basques ce que la République espagnole en 1936 leur avait reconnu : le droit à l’autodétermination.

Aujourd’hui, 30 ans après s’être vu imposé (contre son vote majoritaire) la constitution post-franquiste espagnole, la plus grande partie du Pays basque vit dans un véritable état d’exception :

  • Les partis politiques de la gauche indépendantiste (10 à 20 % de l’électorat) sont interdits, tout comme les associations de solidarité avec les prisonniers politiques.

  • Les quotidiens, radios et web-TV indépendantistes sont fermés, et leurs biens saisis.

  • La torture, dénoncée régulièrement par les O.N.G., reste une pratique courante à l’encontre des militants basques : plus de 60 cas avérés l’année dernière.

  • Il y a aujourd’hui plus de prisonniers politiques basques qu’à la mort de Franco : plus de 750 (dont 160 en France), ce qui équivaudrait à l’échelle de la France à 15 000 personnes. Parmi eux, de nombreux prisonniers d’opinion, incarcérés uniquement pour s’être exprimés en public en faveur de la cause indépendantiste.

Le responsable de cette situation, ce n’est pas l’E.T.A. (qui a observé au cours des dernières années plusieurs trêves unilatérales et conduit des négociations de paix, sans que jamais le gouvernement espagnol n’en profite pour faire une quelconque ouverture démocratique) ; ce ne sont pas non plus les multiples luttes menées sur tous les fronts (politique, syndical, associatif, culturel) par le mouvement indépendantiste. Au contraire, seule la gauche basque propose une solution politique à ce conflit, une solution intégrant toutes les forces en présence, sans exclusive.

Mais quand des travailleurs ou des peuples dominés se lèvent pour résister à l’oppression et affirmer leurs droits, les puissances qu’ils affrontent cherchent toujours à les vaincre non seulement par les armes, mais aussi par une propagande tous azimuts visant à les nier ou les criminaliser. Le peuple basque est la cible de cette propagande, comme l’ont été les jeunes des banlieues en 2005, comme le sont les salariés de Continental, les nationalistes corses ou les membres du L.K.P. en Guadeloupe.

La lutte fait peur aux gouvernants, car ils ont peur de la liberté des peuples. Mais ceux qui n’ont peur ni des peuples ni de leur liberté savent que la cause basque va dans le sens de l’histoire, celui de toutes les luttes contre l’injustice et pour l’émancipation humaine.

LIBERTÉ pour le peuple basque !

Vive les luttes d’émancipation partout dans le monde !

Retrouvez-nous sur Radio Libertaire (89.4 Mhz), chaque dernier vendredi du mois, de 22h30 à 0h30.
Écoutez aussi Txalaparta, sur Radios Pays (93.1 Mhz), le mardi de 21h à 24h et le mercredi de 12h à 15h.

 

 

C.S.P.B.

21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris
comite_basque@yahoo.frhttp://cspb.unblog.fr

 

 

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Thierry Idiart ne retournera pas en prison

31032009

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Thierry Idiart ne retournera pas en prison   21606_EpEh.jpg

 

31/03/2009 _ G.T.

 

 

 

 

La cour d’assises spéciale de Paris a condamné hier à quatorze ans de prison Ainhoa Garcia Montero, convaincue d’avoir dirigé une cellule chargée de collecter les informations sur les cibles potentielles de l’organisation indépendantiste basque ETA. Aitor Garcia Justo et Asier Aranguren Urroz, ont été respectivement condamnés à douze ans et dix ans de réclusion. Une interdiction définitive du territoire français pour ces trois Basques a également été prononcée.

 

Une peine de cinq ans de prison, assortie de 13 mois de sursis, a été prononcée contre le Labourdin Thierry Idiart, qui comparaissait libre, ce qui lui évite le retour en prison puisque la peine couvre le temps passé en détention provisoire. Un rassemblement a été organisé hier, à Arcangues, en solidarité avec les accusés.

 

Ces peines sont conformes aux réquisitions, à l’exception de celle de Asier Aranguren Urroz contre qui l’avocate générale avait aussi demandé douze ans d’emprisonnement.







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