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17 avril Solidarité avec les prisonniers politiques

11042022

PP17avril2022 V5




LE CSPB AU SALON ANTICOLONIAL

2032022

AFFICHE SALON ANTICOLONIAL

Nous serons présents au SALON ANTICOLONIAL ET ANTIRACISTE , en particulier pour un débat samedi 12 mars de 17 h à 19 h

DEBAT SAMEDI 12 17H

Le programme complet est disponible sur le site de la semaine anticoloniale

https://semaineanticoloniale.com/

 




Le 20 novembre, décolonisons !

17112021

DECOLONISONS 20211120




[PODCAST] Txalaparta du samedi 6 novembre 2021

7112021

juan fpp

Txalaparta est une émission du CSPB diffusée sur Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM, les seconds et quatrièmes samedis du mois de 18 h à 19 h 30.

Le 12 octobre l’État espagnol fêtait le jour de l’hispanité pour célébrer la « découverte » de l’Amérique en 1492. C’est Franco qui lui a donné ce nom en 1958 et le gouvernement soi-disant socialiste de l’Espagne devenue soi-disant démocratique en a fait, par loi, une fête nationale espagnole en 1987.

C’est le passé colonial, responsable de massacres et de spoliations des peuples indigènes qui est célébré. D’ailleurs, au Venezuela on en a fait le jour de la résistance indigène et au Nicaragua le jour de la résistance indigène, noire et populaire. En Navarre depuis 2017 c’est le jour des peuples indigènes et du respect à la diversité culturelle.

Depuis plus de 500 ans ces peuples opprimés n’ont cessé de lutter pour leurs droits.

CNI CICP POUR BLOG

Le 19 octobre dernier une délégation du Congrès National Indigène est venue du Mexique pour réaliser une tournée en Europe pour y rencontrer « l’Europe rebelle, d’en bas et à gauche » selon leur expression. Nous étions présents à la conférence de presse organisée au Centre International de Culture Populaire à Paris, de larges extraits sont diffusés dans cette émission.

ABDALLAH

Georges Ibrahim Abdallah est emprisonné dans les geôles françaises depuis plus de 37 ans. Et comme chaque année ses soutiens se rassemblent devant la prison de Lannemezan où il est détenu. Le 23 octobre dernier, devant les grilles, ils ont lu la déclaration que Georges Ibrahim Abdallah venait de leur transmettre. Juan a lu ce message de résistance en deuxième partie de l’émission de ce samedi.

Si vous avez manqué l’émission en direct, vous pouvez l’écouter avec le lien ci-dessous :




[PODCAST] Txalaparta du samedi 24 avril

25042021

juan fppTxalaparta est une émission du CSPB diffusée sur Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM, les seconds et quatrièmes samedis du mois de 18 h à 19 h 30.

manif donosti 17 avrilLe 17 avril pour la journée internationale de solidarité avec les prisonnier.e.s politiques des manifestations et des rassemblements ont été organisés un peu partout au Pays Basque en particulier à Donosti avec une intervention d’un militant de Sortu diffusée au cours de l’émission.

jb 17 avril

A Paris aussi, à l’initiative de la CNT Education  dont faisait partie Yoann, notre camarade du CSPB disparu brutalement l’année dernière,  la libération des prisonnier.e.s politiques a été revendiquée par les nombreux militants présents. Faute de temps dans cette émission, seulement quelques unes des interventions sont diffusées, celles de la CNT Education, du CSPB, de l’Associu Sulidarita, du Collectif pour la libération de Georges Abdallah, et de l’USTKE pour les Kanaks.

Si vous avez manqué l’émission en direct, vous pouvez l’écouter avec le lien ci-dessous :




Journée internationale de solidarité avec les prisonnierEs politiques

17042021

affiche 17 avril 2021

C’est avec beaucoup d’émotion que le CSPB, amputé d’un de ses militants, un camarade et ami, honore cette date du 17 avril, journée internationale de solidarité avec les prisonnierEs politiques.

Cette date, pour le CSPB est très symbolique, car c’est au Pays basque, en 2004, à Donosti, que s’est tenue la Première Conférence Internationale sur les PrisonnierEs Politiques. Cette date, choisie en référence à la Journée du Prisonnier Palestinien, instituée en 1975, permet de rappeler à l’opinion publique que des femmes et des hommes sont encore détenus-es pour leurs idées politiques.

Le mouvement social et politique abertzale n’a jamais lutté seul. C’est avec ses frères et sœurs, palestiniens, sahraouis, mapuche, kurdes, du chiapas, avec tous les peuples en lutte contre l’impérialisme et le capitalisme, que les militantEs basques mènent le combat.

Fin mars 2021, 26 prisonnier-e-s politiques basques étaient incarcéré-es dans l’Etat français à Réau, Rennes, Lannemezan, Mont de Marsan, Roanne et Muret et 179 étaient encore incarcérés dans les prisons espagnoles. 9 autres militant.e.s étaient assignés à résidence ou à domicile.

Au nombre de militantEs incarcérées, il faut ajouter des centaines de militantEs exiléEs à des milliers de kilomètres de leur pays et aux quatre coins du monde, dans des conditions extrêmement difficiles. Le retour des exilés est un pas essentiel pour parvenir à la résolution définitive du conflit.

17 prisonniers sont atteints de maladies graves et incurables et devraient être de longue date en liberté conditionnelle comme le prévoient les lois espagnoles et françaises.

Dans l’Etat français, Jakes Esnal, Ion et Unai Parot ont déjà passé plus d’un quart de siècle derrière les barreaux, alors que le seul respect de la loi aurait dû, depuis bien des années, acter leur libération conditionnelle. Ces refus sont toujours basés sur des considérations politiques, et non pas juridiques.

Peines d’exception, maintien en détention dans des conditions incompatibles avec l’état de santé et accusations basées sur des déclarations arrachées sous la torture, voilà la situation des militantEs politiques basques.

C’est le cas d’Iratxe Zorzabal, arrêtée en 2015 par la police française, incarcérée en France et réclamée activement par l’Espagne. Cette militante a été condamnée sur la base d’aveux arrachés sous la torture. La plainte d’Iratxe a été classée sans suite par les tribunaux espagnols.

Mais en décembre dernier, la cour d’appel de Paris a enfin refusé d’exécuter un des Mandats d’Arrêt européen déposé par Madrid.

C’est une décision historique, car c’est la 1ère fois qu’un Mandat d’Arrêt Européen est rejeté au motif d’une accusation basée sur des aveux arrachés sous la torture. Le pouvoir espagnol, coutumier d’un acharnement à l’encontre des militantEs basques, persiste dans son action vengeresse. Iratxe est aujourd’hui sous le coup de 3 autres Mandats d’Arrêt européens.

La jeunesse basque, cible d’attaques permanentes, paye également un lourd tribu. Comment ne pas faire référence aujourd’hui au montage policier qui a conduit en prison en 2016, 8 jeunes pour lesquels le parquet espagnol avait requis une peine totale de 375 ans de prison. Une altercation dans un bar d’Altsasu avec 2 gardes civils avait alors été requalifiée en attaque terroriste.

Si l’ETA est la cible affichée, même après la fin de la lutte armée et son auto-dissolution, il faut comprendre que la répression s’attaque à tout le maillage populaire de la gauche basque selon le grand principe « tout est ETA ».

Sont visés tous les soutiens aux prisonnierEs, constitués en associations, en syndicats, les avocats, la jeunesse, les radios, la presse. On se souvient de l’arrestation en 1998 du directeur du quotidien Egin, torturé et arrête puis maintenu en prison en Espagne pendant 7 ans.

C’est une véritable politique de la terreur qui est déployée.

Le régime pénitentiaire maintient en Espagne, les prisonnierEs politiques basques, parfois toute leur peine, qui peut aller jusqu’à 40 ans, en régime d’isolement ce qui est illégal au regard de la loi.

La politique d’éloignement et de dispersion est depuis 50 ans une arme majeure pour les Etats français et espagnols. Les militantEs sont systématiquement éloignéEs de leur terre, à des milliers de kilomètres de leurs familles qui se voient infliger au quotidien une double peine. Grâce à une mobilisation populaire au Pays basque et un soutien international, Le rapprochement des prisonnier.e.s vers des prisons plus proches du Pays Basque a enfin commencé.

Malgré la répression, le peuple basque a su sans cesse se renouveler : un parti est illégalisé, une autre formation politique se crée, une rafle de police arrête des centaines de jeunes, des actions immédiates répondent, créant un contre pouvoir fort. Les Gaztetxe, maisons des jeunes autogérées sont des lieux de résistance, pour une jeunesse qui développe sans cesse de nouvelles stratégies et initiatives populaires revendicatives. Un mot d’ordre : Jaia bai, borroka ere bai, qui veut dire les fêtes oui ! la lutte aussi !

Le mouvement syndical par la voix du LAB syndicat basque et de lutte de classe défend la classe travailleuse et subit lui aussi une forte répression du pouvoir.

Autant de structures syndicales, politiques et sociales activement soutenues par la base, qui permettent au peuple basque d’avancer vers sa libération.

Si les Etats français et espagnols ont tout fait pour éliminer l’identité et le projet politique de la gauche basque, les offensives des gouvernements successifs ne sont pas parvenues à faire disparaître ce projet politique, la culture ni la langue, parlée aujourd’hui par 1 million d’habitantEs

Le 20 octobre 2011, ETA annonce sa décision de mettre fin à son activité armée. Mais depuis, les Etats espagnols et français ne cessent de faire obstacle au processus engagé. Leurs blocages vont à rebours de la logique de résolution du conflit.

ETA a confié à la société civile le désarmement de son organisation. C’est le peuple basque qui a permis de franchir cette étape pour continuer la lutte.

Ce nouveau contexte doit conduire à la libération de toutes et tous les prisonnierEs politiques, pour le droit à décider de l’avenir du Pays basque.

ETA n’est plus une organisation armée. Pourtant il subsiste une violence armée, celle des Etats espagnols et français qui nient le conflit politique en réprimant les militantEs sous couvert de lois d’exception.

Face à tout cela, il nous semble essentiel de rappeler que le processus engagé actuellement par la gauche indépendantiste, ne pourra aboutir sans le respect des droits du peuple basque.

En cette journée internationale de solidarité avec les prisonnierEs politiques, nous transmettons notre solidarité avec toutes celles et tous ceux qui derrière les barreaux aujourd’hui comme hier sont nos camarades de lutte.

Gora Euskal Herria internazionalista !




[PODCAST] ÇA BOOSTE du mardi 27 octobre 2020

31102020

CA BOOSTE LOGO PHOTO

Tous les derniers mardi du mois à 22 h 30 sur Radio Libertaire

Avec ce mardi  la participation de Bea Morales, militante de l’organisation internationaliste basque Askapena, et de Rock Haocas, porte parole de l’USTKE (Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et des Exploités).

Si vous avez manqué l’émission en direct, vous pouvez l’écouter avec le lien ci-dessous :




[PODCAST] Txalaparta du 10 octobre 2020

14102020

logo fppTxalaparta est une émission du CSPB diffusée sur Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM, les seconds et quatrièmes samedi du mois de 18 h à 19 h 30.

Au programme de l’émission du 10 octobre :

- Informations sur les dernières arrestations qui ont eu lieu au Pays Basque nord et sud, et l’actualité judiciaire.

- Entretien avec Mina, de l’Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et des Exploités, Sly, du Mouvement des Jeunes Kanaks en France et Laure, une enseignante kanak, pour analyser et commenter le référendum du 4 octobre sur l’indépendance de la Kanaky.

Si vous avez manqué l’émission en direct, vous pouvez l’écouter avec le lien ci-dessous :
 




[PODCAST] Txalaparta du samedi 26 septembre 2020

27092020

logo fppTxalaparta est une émission du CSPB diffusée sur Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM, les seconds et quatrièmes samedi du mois de 18 h à 19 h 30.

Au programme de l’émission du 26 septembre

- Actualité judiciaire, journée d’action au Pays Basque nord du 19 septembre (entretien avec Michel Berhocoirigoin à 35 minutes du début)

- Situation en Kanaky à quelques jours du référendum sur l’indépendance (entretien avec Mina Kherfi représentante de l’USTKE, Union Syndicale des travailleurs kanaks et des exploités, en France, à 54 minutes du début)

et d’autres nouvelles…

Si vous avez manqué l’émission en direct, vous pouvez l’écouter avec le lien ci-dessous :




17 avril, Journée Internationale des Prisonnier.e.s Politiques

19042020

Les personnes prisonnières en conséquence de conflits politiques doivent aussi être destinataires des mesures d’urgence contre la pandémie.

Aujourd’hui, 17 avril, Journée Internationale des Prisonnier.e.s Politiques, nous voulons leur envoyer notre plus chaleureux salut, quel que soit le coin du monde où ils se trouvent.

En tant que familles de prisonnier.e.s politiques basques, nous pensons particulièrement aux familles de prisonnier.e.s politiques du monde entier. Nous savons que les circonstances dérivées de la pandémie nous ont placés dans la pire des situations. Nous connaissons la douleur de ne pas pouvoir leur rendre visite ; la préoccupation pour leur état de santé, pour les conditions dans lesquelles ils doivent faire face en prison à la contamination ou à l’infection ; la peur des conséquences.

Pour cela, face à une situation d’extrême gravité comme celle que nous sommes en train de vivre, le principal message que nous pouvons diffuser en cette Journée Internationale est de proclamer qu’il faut prendre des mesures urgentes, nécessaires et efficaces dans les prisons, dans l’objectif prioritaire de préserver la santé de toutes les personnes prisonnières.

Parce que c’est leur droit, et par humanité, les prisonnier.e.s politiques, personnes prisonnières en conséquence de conflits de nature politique, doivent aussi bénéficier des mesures urgentes que les gouvernements sont tenus d’adopter pour contribuer à limiter les effets de la pandémie.

Dispersé.e.s, éloigné.e.s, toujours soumis.es à des politiques d’exception qui ne cherchent qu’à détruire leur identité, nos proches prisonnier.e.s font face à la pandémie avec la surcharge des régimes pénitentiaires réservés aux prisonnier.e.s politiques. Plus déshumanisés, plus cruels, portant encore plus atteinte aux droits essentiels que le sont déjà les régimes pénitentiaires ordinaires.

Aujourd’hui 17 avril, nous envoyons à tou.te.s les prisonnier.e.s politiques et à leurs familles toute notre affection, notre entière solidarité et un message d’espoir pour l’avenir. Nous savons que la meilleure façon de faire face à cette situation, aujourd’hui comme chaque jour, est de continuer à nous activer et à travailler. Informer, faire connaître, dénoncer. Parce que nous les voulons vivant.e.s et à la maison.

ETXERAT, le 17-04-2020.

 







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